Non, je plaisante,
je n'ai pas pu participer au Défi Jardinage.
A mon grand regret, d'ailleurs,
car je trouve ces défis sympathiques et bien amusants.
Mais là, je suis un peu beaucoup surbookée,
comme tous les retraités qui offre leur temps aux autres.
Bon, en fait, je viens lever le voile
sur mon encours du 13 avril que je viens de terminer.
Au tout début, il y avait un sac en toile bleu,
bien doublé, acheté sur un salon.
Ce sac, qui me plaisait pourtant,
se morfondait avec d'autres au fond d'un tiroir.
Quand d'un seul coup, j'ai eu envie
de crocheter une couverture de sac.
Et le voilà sorti de son exil pour être relooké, customisé.
Pas besoin de coudre une doublure, le sac est là.
Au Comptoir, lorsque j'ai acheté ma mérinos pour le Japon,
j'ai trouvé ce nouveau fil de Rowan, Panama,
mélange 55% viscose, 33% coton et 12% lin.
J'ai choisi pour les grannys de mon sac
un beau ton brique bien contrasté avec le bleu.
Il me fallait trouver un granny aéré qui,
étiré, fasse ressortir le fonds.
Je l'ai trouvé dans un de mes bouquins japonais,
un "I love knit", ISBN 9784277172172.
Ce granny a un avantage que j'ai découvert en l'essayant,
il peut être agrandi, réduit, transformé en rectangle,
un demi-carré et un triangle doivent être possibles.
J'ai donc pu l'adapter à la taille du sac.
Je vous montre la progression
D'abord le sac en toile,
ensuite les deux carrés nine squares et la bande nine squares.
Le tout assemblé, assez informe,
enfilé grossièrement sur le sac, puis épinglé bien tendu,
enfin cousu à petits points sur le pourtour
et fixé à chaque intersection par un point invisible.
Ne restait à poser que les poignées.
Là, j'ai été très paresseuse,
j'ai acheté des poignées en cuir avec mousquetons.
Le sac complètement terminé :
Je dois dire qu'à part les poignées, je suis plutôt satisfaite.
Demain, débute un très joli Salon à Nantes, celui-ci
auquel je rêvais d'aller.
Et vous savez quoi ? Et bien, je vais y aller.
Car Cavatine m'a très gentiment invitée
à la rejoindre demain à Angers,
d'où nous partirons jeudi pour Nantes,
où nous nous en mettrons plein les mirettes
en essayant de ne pas faire chauffer les cartes bancaires.
Elle est pas belle la vie ?
Bizatous